viernes, enero 22, 2010

B&W


tomando el 'fresco'


'Alekz manos de tijera'


con el estilacho de mi papa (tipica pose de cuando estaba joven)





Vale fantasmal KM 666


imitando a la del exorcista para bajar escalera...practicando

miércoles, enero 20, 2010

domingo, enero 10, 2010

LES PAPILLONS (J.Leloup)

J'habite au fond d'un paysage, la conque, le grand pavillon
Au fond d'un mystérieux passage où vont mourir les papillons de nuit
Quand vient le temps des migrations ils envahissent par million
Mon logis de multicolores, taches carrées de vert et d'or, de vert et d'or
Et au milieu mon amour dort, mon amour qui jamais ne mord
Les papillons de nuit volent sans bruit
Tous mes amours furent éphémères sauf celui-ci qu'un jour je vis
Au fond d'un mystérieux cratère où vont mourir les papillons de nuit
Violamment se briseront les flots sur la coquille de mon château
Qui traversa mille tempêtes sans que jamais rien ne l'arrête
C'est impossible (de faire de rêve?) pour qui toujours les papillons
Traverseront les haut, les monts, les monts, les maux jusqu'à la grève
Les papillons de nuit volent sans bruit
Volent sans bruit, volent sans bruit

Mas alla del mar existe un pais tan bello como la locura...como el paraiso


Viendras-tu avec nous, Étranger,
Ou resteras-tu au sol,
Ou resteras-tu au sol,
Habitué,
Il ne reste que peu de temps avant vendredi,
Que tu partes ou tu restes,
Tout est fini,
Nous ne renviendrons plus... du paradis perdu,
Au-delà de la mer il existe un pays qu'on dit impossible,
Comme le paradis de la Bible,
Au-delà de la mer il existe un pays presqu'aussi beau que la folie,
Y vivent des peuples parfaitement sains, parfaitement accueillant,
On s'y baigne toute la journée dans des chutes et des torrents,
Et des cascades et des rivières,
Et l'eau est aussi pure et aussi légère que l'air,
Nul besoin de planter,
le blé pousse à foison, attendant les moissons,
Et à perte de vue court un animal qu'on nomme le bison,
Les montagnes sont couvertes de moutons qu'on les dirait enneigées jusqu'au sol
Au-delà de la mer il existe un pays aussi beau que le paradis,
et les filles sont belles, Il y aura tout d'abord les épreuves et le vent,
Il y aura les tempêtes, les mers d'huiles,
Il y aura les vagues meurtrières,
Il y aura les récifs les écueils,
Il y aura les requins, il y aura le scorbut, les épidémies,
Il y aura, il y aura les mutineries,
Et plusieurs d'entre nous y lausseront leur vie,
Y trouveront leur destin,
Viendra-tu avec nous?
Et puis un jour nous l'apercevrons la terre promise,
Il faudra faire attention en accostant,
Plusieurs se jetteront à l'est et se noieront,
Il y aura les marais, les sables mouvants,
Il faudra être patient, trouver l'estuaire,
Au-delà de la mer il existe un pays aussi beau que le paradis,
où vivent des peuples aussi doux que la folie,
Alors en arrivant, il faudra peut-être tuer les soldats,
Et sûrement le commandant et cet imbécile de missionnaire
Enfin il faudra tué tout ceux qui croit en moi,
Il faudra ensuite couler le navire et ne plus jamais revenir,
Du paradis perdu.

Je sens que j'hallucine...

Jean Leloup! amo esta cancion...otra cancion poema!

À quoi je joue?
Je joue de la guitare
La solitude parfois est immense
Tout plutot que d'être ce passant qui traverse le temps
De temps en temps
Alors je part à la dérive
Mon lit est un navire
Un atelier où je vais pour l'éternité
Voyageur d'un instant présent
Je ne sais pourquoi je suis si triste
J'aimerais appeller quelqu'un, mais qui Dieu?
Mais je me sens seul
Viens je viens, tout m'isole
Je sens que j'hallucine
Et j'ai peur de partir comme un fou vers la mort
Et j'ai des grands instants de lucidité
Fuck the system do it
Choisir entre tous les gens qui m'entourent
Comment faire une telle preuve d'amour
Il y a les sirènes qui chantent les marées
Il y a les sirènes qui chantent les noyés
Vers les iles
Les sous-marins se font la guerre
Sous les tropiques du cancer
Dans son silence, un poisson-lune
Philosophait au fond des brumes
Mais jamais Nemo ne saura
Les noires pensées du poisson-chat
Et j'ai des grands instants de lucidité

sábado, enero 09, 2010

J'y vais bientôt


somewhat altered...

De una manera casi inexplicable,(el casi es debido a que la razon podria explorarse siguiendo una pista etilica)recuerdo un refrigerador (de la casa de no recuerdo quien)tapizado de noticias de periodico, recortes de revista o fotos amarillistas. Catastrofes, crimenes, errores medicos, mutaciones, OVNIS, y todo tipo de cuestiones sensacionalistas y sus respectivas fotos a todo color. Como que se me esta refrescando la memoria y se me viene a la mente la imagen del fregador, y de como decidi tomar agua compulsivamente con la idea de que se me bajara la borrachera que me habia puesto, tome agua a mas no poder mientras leia a cerca de un neonato con tres cabezas, boda entre siameses, y lo que no puede faltar “me acoste con un extraterrestre” o lo de “extraterrestres me quitaron un riñón” y fotos del hombre arbol, hombre cuervo, hombre lobo o mujer barbuda, etc.
A pesar de que el amarillismo es periodismo chatarra, sin escrupulos, sin etica,etc siempre le he encontrado su ‘encanto’, su lado “artistico” su mal gusto y crudeza hace vomitar a muchos pero reir a otros o las dos cosas a la vez (en el orden deseado) A la larga el amarillismo no es mas que una estrategia de marketing y mentiras, como lo son los comerciales, por que no vomitar con ello si es lo mismo? mejor reir.

miércoles, enero 06, 2010

Una cancion poema...

Que rico esto


Some mixed stuff I said/ I heard


It was on De Maissoneuve
when it all started
before that
life was almost normal
almost
it was much easier...



No leas esa basura!
los poemas quedan contraindicados para ti
Cree en Dios
Creo que hay un 99.5 de probabilidades de que te regreses
arregla tus cosas
estupidez, pendejez, debilidad, egoismo, indecision, sadismo, locura, hipocresia
repites lo mismo...que vives de mala fe bla bla bla
No sabia que algunos llevan por apellido 'Clavo'
Tienes sueños?
Sigues con ceros en E.I?
El bello paisaje de tu pelo en la almohada
pasense un traguito de ese nectar del olvido
estar preso en las redes de un poema
Flor Pucarina
La locura deja de ser cool a los 30, hay que ser 'normal'
Satanas te jala desde su reino!
Rosas que salpican
aunque lo suponia nunca me habia dicho que le hacia feliz mi presencia
me hace feliz hacer feliz y me tortura torturar
una cosa es una cosa y otra cosa es otra cosa
y ahora que sigue
Hay golpes en la vida tan fuertes . . . ¡Yo no se!
golpes como del odio de DIos...
Los Heraldos negros
te amo
lo escrito es pura ficcion
Quieres ser princesa o peon?

2010

Nuestro 2010 empezo el 5 de enero a las 23:58:02
"no me lo digan cuando me despierte"
maravilloso renglon de Benedetti
despues un bip.bip.bip
y un silencio intelectualizado
sali corriendo por la calle Dufresne
hasta la Ontario
eran las 00:31:05 al llegar a la interseccion
asfalto lleno de canas
la ciudad dormida
ningun humano por ningun lado
no sabia que la pizzeria cerraba a las diez
las penas sin pan...
Feliz año nuevo!

"Heavenly Creatures"

SERGE GAINSBOURG "LE POINCONNEUR DES LILAS"



J’ suis l’ poinçonneur des Lilas
Le gars qu’on croise et qu’on n’ regarde pas
Y’ a pas d’ soleil sous la terre
Drôle de croisière
Pour tuer l’ennui j’ai dans ma veste
Les extraits du Reader’s Digest
Et dans c’ bouquin y’ a écrit
Que des gars s’ la coulent douce à Miami
Pendant c’ temps que je fais l’ zouave
Au fond d’ la cave
Paraît qu’ y a pas d’ sot métier
Moi j’ fais des trous dans des billets
J’ fais des trous, des p’tits trous, encor des p’tits trous
Des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous
Des trous d’ seconde classe
Des trous d’ première classe
J’ fais des trous, des p’tits trous, encor des p’tits
Des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous
Des petits trous, des petits trous,
Des petits trous, des petits trous
J’ suis l’ poinçonneur des Lilas
Pour Invalides changer à Opéra
Je vis au cœur d’ la planète
J’ai dans la tête
Un carnaval de confettis
J’en amène jusque dans mon lit
Et sous mon ciel de faïence
Je n’ vois briller que les correspondances
Parfois je rêve je divague
Je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
J’ vois un bateau qui vient m’ chercher
Pour m’ sortir de ce trou où je fais des trous
Des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous
Mais l’ bateau se taille
Et j’ vois qu’ je déraille
Et je reste dans mon trou à faire des p’tits trous
Des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous
Des petits trous, des petits trous,
Des petits trous, des petits trous
J’ suis l’ poinçonneur des Lilas
Arts-et-Métiers direct par Levallois
J’en ai marre j’en ai ma claque
De ce cloaque
Je voudrais jouer la fille de l’air
Laisser ma casquette au vestiaire
Un jour viendra j’en suis sûr
Où j’ pourrai m’évader dans la nature
J’ partirai sur la grand-route
Et coûte que coûte
Et si pour moi il n’est plus temps
Je partirai les pieds devant
J’ fais des trous, des p’tits trous, encor des p’tits trous
Des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous
Y’ a d’ quoi d’venir dingue
De quoi prendre un flingue
S’ faire un trou, un p’tit trou, un dernier p’tit trou
Un p’tit trou, un p’tit trou, un dernier p’tit trou
Et on m’ mettra dans un grand trou
Où j’ n’entendrai plus parler d’ trou plus jamais d’ trou
De petits trous de petits trous de petits trous

lunes, enero 04, 2010

AMAR A MORIR

poemas de Paul Celan

En los rios
En los ríos, al norte del futuro,
tiro la red, que tú, indecisa,
llenas con sombras
escritas por las piedras.

Elogio de la lejanía
En la fuente de tus ojos
viven las redes de los pescadores del mar errante.
En la fuente de tus ojos
mantiene el mar su promesa.
Aquí arrojo
un corazón que vivió entre los hombres,
mi ropa y el fulgor de un juramento:
me encuentro más desnudo que lo oscuro en lo negro.
Sólo al renegar soy fiel.
Soy tú cuando soy.
En la fuente de tus ojos
robo y sueño.
Una red capturó otra red:
nos separamos enlazados.
En la fuente de tus ojos
un ahorcado estrangula la soga.

Retrato de una sombra
Tus ojos, huellas de luz de mis pasos;
tu frente, temida por el brillo de las dagas;
tus cejas, travesía de las pérdidas;
tus pestañas, mensajeros de cartas largas;
tus rizos, cuervos, cuervos, cuervos;
tus mejillas, campo de armas de la mañana,
tus labios, huéspedes tardíos;
tus hombros, estatua del olvido;
tus pechos, amigos de mis serpientes;
tus brazos, árboles ante la puerta del castillo;
tus manos, tablas de juramentos muertos;
tus caderas, pan y esperanza;
tu sexo, ley del incendio del bosque;
tus muslos, alas en el abismo;
tus rodillas, máscaras de tu cortesía;
tus pies, campos de batalla de las ideas;
tus plantas, gruta del fuego;
la huella de tu pie, el ojo de nuestra despedida.