J'habite au fond d'un paysage, la conque, le grand pavillon
Au fond d'un mystérieux passage où vont mourir les papillons de nuit
Quand vient le temps des migrations ils envahissent par million
Mon logis de multicolores, taches carrées de vert et d'or, de vert et d'or
Et au milieu mon amour dort, mon amour qui jamais ne mord
Les papillons de nuit volent sans bruit
Tous mes amours furent éphémères sauf celui-ci qu'un jour je vis
Au fond d'un mystérieux cratère où vont mourir les papillons de nuit
Violamment se briseront les flots sur la coquille de mon château
Qui traversa mille tempêtes sans que jamais rien ne l'arrête
C'est impossible (de faire de rêve?) pour qui toujours les papillons
Traverseront les haut, les monts, les monts, les maux jusqu'à la grève
Les papillons de nuit volent sans bruit
Volent sans bruit, volent sans bruit
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